Lorsqu’on emprunte la route départementale 929, en direction de Masseube et Auch, on découvre une très vieille et curieuse agglomération, à mi-chemin de Lannemezan et de Castelnau-Magnoac, et à 12 kilomètres du chef-lieu du canton de Lannemezan.
Avec ses 493 hectares de superficie, à une altitude comprise entre 525 et 592 mètres, se trouve Tajan dont la particularité notoire est son habitat dispersé : avec ses nombreux quartiers, dits du Bernet, Cassagnaou, Cassoulet, Pied-du-Bois, la lande du Hourmayou avec ses tucoos et son tumulus.
Le village est traversé par de nombreux ruisseaux dits de : La Barraque, La Courbatère, Le Gers, La Solle.
Selon la légende, l’origine de la commune remonterait à l’Empire Romain. A preuve, les vestiges de tumuli et de tucoos découverts sous les fougères de la lande du Hourmajou. Il se pourrait même que le nom originel du village fut Trajan, en hommage des soldats romains à leur empereur Marcus Ulpius Trajanus Trinitus.
Ce qui est sûr, par contre, c’est que Tajan est la moins peuplée des communes de la Communauté avec 151 habitants répartis sur 493 hectares. Comme ses voisines, elle reste profondément agricole avec 16 exploitations dédiées à l’élevage (porc noir de Bigorre, veau sous la mère, bovins, canards… ). Elle compte aussi un charpentier, une scierie, un plombier et un exploitant forestier, et elle dispose d’une salle des fêtes rénovée.
Histoire de la commune :
L’origine de la commune pourrait remonter à l’occupation romaine. On cite les vestiges de tumuli et de tucoos, découverts sous les fougères dans la lande du Hourmayou. On raconte même que le premier nom donné en ces lieux fût Trajan, hommage des soldats romains, à leur empereur Marcus Ulpius Trajanus, né à Italica en l’an 52 et mort en 117 à Sélinonie de Célicie.
Cette étymologie ne paraît pas avoir été conservée, puisque sur une fiche philosophique établie par l’abbé Pépouey, on peut lire les cinq noms attribués à travers les siècles au village : Taïen, Tayen, Taïan, Tayan et enfin Tajan, orthographe que l’on note sur un livre terrier de 1505.
Autre particularité : on remarque au quartier du Géla, côté Ouest de l’église du 17 ème-18 ème siècles, une construction attribuée aux représentants de l’ordre des Hospitaliers : il s’agit d’une terrasse de 41 mètres de longueur, 20 mètres de haut et 24 mètres de large, qui a toujours intrigué les archéologues. Certains y voient un vaste monument druidique, un camp romain ou bien un château.
En 1858, on découvrit sur l’une des pierres de l’entrée de l’église, le dessin gravé de la fameuse croix à 8 pointes (les 8 vertus dites de Saint Benoît) portant en son milieu le besan d’or.
L’écu à fond rouge timbré de la croix blanche à besan d’or des Hospitaliers, et portant l’onde d’argent rappelant les quatre ruisseaux locaux, La Barraque, La Courbatère, Le Gers, La Solle qui contient des débris de bois de la période antédiluvienne.
Blason de la commune
«D’argent à la croix pattée de huit pointes d’argent soutenue d’une trangle ondée du même».